Équipe Québec 2024 – Cyril Chapel
Cyril Chapel, 20 ans, participera aux Olympiades canadiennes des métiers et des technologies en Technologie aérospatiale les 30 et 31 mai prochain. De nature compétitive, l’étudiant à l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) y a vu un beau défi à relever et une occasion de mettre à l’épreuve les compétences acquises lors de sa formation. Il répond à nos questions sur son parcours et sa vision de la compétition.
Qu’est-ce qui t’a mené à choisir ton programme de formation ?
Quand j’étais en France en maintenance dans mon lycée professionnel, j’avais un professeur d’avionique, M. Jean-Claude Vegiotti, qui m’a parlé de ce programme ici à l’ÉNA. Il y avait un partenariat pour un projet avionique avec les avioniques de l’ÉNA et ceux de Frédéric Mistral (lycée en France). Il proposait cette voie à ceux qui voulaient continuer les études et qui aimeraient découvrir une autre culture, une autre manière d’apprendre et de vivre. Et j’ai pris la décision en janvier 2021 de venir au Québec.
Quelle a été la réaction de ton entourage lorsque tu leur as annoncé ton choix de programme d’études ?
Du côté de mes parents, mon père était un peu sous le choc au début, il ne s’y attendait pas du tout je pense. Ça a été un peu compliqué pour lui de le réaliser au début, mais après ça allait mieux. Ma mère et mes deux sœurs étaient contentes, elles pensaient déjà venir me voir ici pour un premier grand voyage. Mais tout le monde m’a soutenu dans n’importe quelle étape et je les en remercie beaucoup !
Comment as-tu appris l’existence des Olympiades des métiers?
J’ai pris connaissance des Olympiades grâce à Louis Deschênes, enseignant de propulseur à l’ÉNA et Émile Robitaille, un ami de ma cohorte (également sur Équipe Canada pour le Mondial des métiers 2024).
La 28e édition des Olympiades canadiennes – 30 et 31 mai 2024
Comment te prépares-tu pour les Olympiades canadiennes ? Quel est ton plus grand défi ?
Pour me préparer à cette compétition, la technicienne en loisir Maude Lapointe, spécialiste en organisation, m’aide à trouver des horaires convenables pour que je puisse avoir accès à des locaux selon mes disponibilités. Elle m’aide à me procurer le matériel nécessaire en communiquant avec les responsables concernés dans l’école. Puis, Louis me conseille sur la manière de m’entraîner. Il me supporte aussi pour certaines disciplines dont il est spécialiste et est présent pour répondre à n’importe quelle question que j’ai à lui poser. Mon plus grand défi est de finir en première place et je sais que j’en suis capable !
Qu’est-ce qui fait de toi un bon compétiteur?
Je suis compétiteur, car là où je focalise toute mon intention et ma concentration rien de peux m’arrêter. J’ai toujours fait du sport, notamment du tennis. Ça, c’était pour mon côté mental. Puis en pratique, je suis très agile avec mes mains et j’ai un bon jugement des limites que je dois me mettre pour rester efficace et ne pas aller trop loin.
Pourquoi ta participation aux Olympiades est-elle bénéfique dans l’apprentissage de ton métier ?
Je pense que la participation à cette compétition va permettre de prouver à quel point j’ai de l’intérêt pour ce métier et pas seulement grâce à des connaissances ou des professeurs. Cela représentera un certain accomplissement des compétences acquises pendant mes études et tout au long de ma vie, c’est le temps de les mettre à l’épreuve.
Quelle est la plus-value des compétitions en lien avec le marché du travail?
Les Olympiades me permettent aussi de me démarquer dans mon domaine auprès des employeurs.
Quels sont tes objectifs professionnels pour la suite de ta carrière ?
Pour le moment je vais rester avec mon DEC en technique de maintenance d’aéronefs. Plus tard, je pense certainement revenir travailler au Québec dans une entreprise d’hélicoptères en maintenance comme Hélicoptères Canadiens .