En route vers Shanghai 2026: une longue préparation pour le Mondial des métiers
La relève québécoise s’apprête à briller sur la scène internationale. Huit jeunes issus du réseau de la formation professionnelle et collégiale du Québec viennent d’être sélectionnés pour représenter le Canada au prestigieux Mondial des métiers (WorldSkills) qui se tiendra à Shanghai en 2026.
Huit talents et une même mission: l’excellence
Parmi les 47 compétiteurs qui formaient Équipe Québec aux dernières Olympiades canadiennes des métiers et technologies, ces huit jeunes se sont distingués par leur maîtrise technique, leur créativité et leur sang-froid en compétition.
Des formations d’élite « made in Québec »
Ces champions ne doivent rien au hasard. Derrière chaque médaille, chaque pointage serré, il y a des heures de pratique, des mentors engagés, et surtout, un système de formation qui fait ses preuves.
Les établissements québécois — centres de formation professionnelle et cégeps — ont joué un rôle central dans ce parcours et ont permis aux compétiteurs du Québec de briller et d’obtenir 70% des médailles décernées lors de la 29e édition des Olympiades canadiennes des métiers et des technologies.
Tableau des 8 québécois qualifiés pour le Mondial des métiers
Samuel Bolduc | Dessin industriel DAO | Cégep de Sherbrooke | Estrie |
Félix Lafrance | Tournage CNC | CF Harricana | Abitibi-Témiscamingue |
Maximilian De-Belle-Holowka | Maçonnerie | CFP Access | Montérégie |
Misha Marien | Coiffure | École des métiers des Faubourgs-de-Montréal | Île-de-Montréal |
Marianne Masson | Pâtisserie | École hôtelière des Laurentides | Laval/Laurentides/Lanaudière |
Logan Poisson et Charlie Véronneau | Aménagement paysager | CFP de Coaticook (CRIFA) | Estrie |
Xavier Bélanger | Réfrigération et climatisation | CFP de Lachine, Édifice Dalbé-Viau | Île-de-Montréal |
Objectif Shanghai 2026: un an de préparation
Le Mondial des métiers est bien plus qu’une compétition: c’est un véritable marathon de perfectionnement. Les qualifiés québécois auront plus d’un an pour se préparer, affiner leurs techniques, développer leurs compétences transversales et s’entraîner à performer sous pression.
Un défi de taille les attend: plusieurs auront complété leur programme d’études d’ici le départ pour la Chine. Ils devront donc maintenir un niveau d’excellence, tout en jonglant avec un nouvel emploi ou des études postsecondaires.
Ce parcours demandera discipline, rigueur et résilience — mais aussi une passion indéfectible pour leur métier.